Peintures
Christophe Thiry
samedi 11 juin > samedi 1er octobre
Vernissage : samedi 25 juin - 18h30
Espace Saint-Jean
Christophe Thiry est né à Orléans le 7 juin 1969. Il est installé depuis l'an 2000 à Nemours (Seine-et-Marne) où il exerce son métier de peintre et de sculpteur, et d'où il dispense un enseignement artistique à un public d'adultes et de grands adolescents.
Après une brève carrière dans le monde de la publicité et l'édition, préparée par une formation à l'ISAP (Institut Supérieur d'Art et Publicité, fondé par le célèbre affichiste Paul Colin, dont il sort « major de promotion ») de 1989 à 1992, et une remise en question radicale, il choisit de tourner le dos aux nouvelles technologies pourtant prometteuses (Illustrations 3D, Publication Assistée par l'Ordinateur) pour revenir à un métier plus immédiat au sens premier, c'est-à-dire où la main prolonge directement la pensée dans son rapport à la matière, métier dont l'unique fin est de traduire, pour la transmettre, l'admiration éprouvée devant les formes de la vie.
Mais l'artiste est un héritier : il se situe nécessairement dans une histoire de l'Art, et ne peut sincèrement ignorer l'apport de ses prédécesseurs. C'est pourquoi il cherchera un maître, qu'il trouvera en la personne de Philippe Lejeune, élève de Maurice Denis et de George Desvallières, lui-même d'une lignée artistique remontant à Jacques-Louis David.
Après six années d'apprentissage, de 2000 à 2006, complété par une étude approfondie des lois harmoniques (couleur et géométrie), et muni du blanc-seing propre au domaine pictural qu'est la « confirmation » et la reconnaissance des pairs, il présentera enfin son œuvre au public, dans le cadre de multiples expositions personnelles et collectives, sur les cimaises de prestigieuses galeries (Galerie de Crécy, Galerie Mouvances place des Vosges , Galerie Ad Solem, Galerie Pascal Frémont, Salon de la Marine, Yacht Club de France, Salon « le Souvenir de Corot »).
Sociétaire de la Fondation Taylor, peintre de l'Armée, publié dans des revues spécialisées en France et aux Etats-Unis, il est toutefois conscient que son métier est parfois mis en doute par l'évolution vertigineuse de la technologie : à quoi bon la toile à l'ère des écrans lumineux ?
Les œuvres exposées ici constituent peut-être un début de réponse...
