Musique classique tout public
Stabat Mater d'Antonin Dvorak
CHOEUR MARC-ANTOINE CHARPENTIER
VENDREDI 23 mai 20h45
Gymnase Pierre Lespiat
Le Stabat Mater, composition de grande ampleur d'Antonin Dvorak, sera interprété par quatre excellents solistes de renommée nationale, le choeur M.-A. Charpentier (qui clôturera ainsi les manifestations de son cinquantième anniversaire) et l’Orchestre Symphonique de Melun.
Tous placés sous la baguette de Frédéric Baudry, directeur du Conservatoire de Musique de Melun. Dans cette œuvre humaine et émouvante, profondément imprégnée de ferveur religieuse, le compositeur a su exprimer, dans un style relativement simple, toute la variété des sentiments humains, de l’abîme de la douleur au faîte de la prière miséricordieuse.
STABAT MATER d’Antonin Dvorak
Dvorak (1841 – 1904) est un compositeur bien connu pour sa symphonie, dite « du Nouveau Monde ». La musique symphonique ou pour ensemble de chambre l’ont fait connaître, mais il écrivit aussi onze œuvres chorales. Ses dons naturels pour des compositions de grande ampleur apparaissent clairement dans le « Stabat Mater », souvent considéré comme le premier oratorio tchèque. Terminé en 1878, il fut donné en 1882 par Janacek à Brno. Les nombreuses représentations qui suivirent à l’étranger remportèrent un immense succès et établirent sa réputation, principalement dans les pays de langue anglaise ainsi qu’au Japon.
Dvorak commença le « Stabat Mater » quelques mois après la mort de sa première fille, à peine âgée de 2 jours, et en termina l’esquisse entre le 19 février et le 7 mai 1876. Il l’abandonne ensuite pendant dix-sept mois, pour le reprendre après avoir été frappé par de nouveaux malheurs. Ce fut tout d’abord la mort de sa seconde fille : Âgée de onze mois, celle-ci absorba une solution de phosphore pendant un court instant d’inattention, et mourut le 13 août 1877. Puis, le mois suivant, le 8 septembre, son fils aîné devait, lui aussi, disparaître, emporté par la variole !
Tel est le contexte dans lequel fut composée cette œuvre humaine et émouvante, profondément imprégnée de ferveur religieuse. Les souffrances de la mère du Christ, dépeintes dans le texte admirable attribué généralement à Jacopone de Todi (mort en 1306), reflètent aussi la douleur du compositeur devant la mort de ses enfants.
Le « Stabat Mater » se compose de dix parties indépendantes, dont deux seulement, la première et la dernière, sont reliées par leur thème, constituant en quelque sorte le cadre de l’œuvre. Le compositeur a su exprimer ici, dans un style relativement simple, toute la variété des sentiments humains, de l’abîme de la douleur au faîte de la prière miséricordieuse.
Il sera interprété ce vendredi 23 mai 2014 à 20h45 au Gymnase Pierre-Lespiat de Melun, par quatre excellents solistes de renommée nationale, le chœur Marc-Antoine Charpentier qui clôturera ainsi les manifestations organisées par ses 130 choristes afin de fêter son 50ème anniversaire, et l’Orchestre Symphonique de Melun. Tous seront placés sous la baguette de Frédéric Beaudry, directeur du Conservatoire de Melun.